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Tiphanie Perrotin, en route pour le Freeride World Tour !

Tiphanie Perrotin, ambassadrice GIRLS UP, est une jeune femme amoureuse de la vie, passionnée de snowboard et toujours en quête de nouvelles aventures. Après avoir participé au Freeride World Qualifier, remporté 2 étapes et fini 2ème lors d’une autre, elle passe dans la cour des grands et rejoint cet hiver le Freeride World Tour.

Nous sommes parties interviewer pour vous notre snowboardeuse préférée, afin d’en découvrir un peu plus sur son parcours sportif et humain.

 

 

1. Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Tiphanie Perrotin, j’ai 33 ans et je suis originaire d’un petit village de Haute-Savoie, au pied d’une petite station de ski sûrement méconnue, « Les Brasses ».

Dans la vie de tous les jours, je suis kinésithérapeute, mais je suis surtout une amoureuse de la nature et des sports de glisse. Avec une grosse préférence pour le snowboard, ma grande passion.

 

2. Parle-nous un peu de toi, quel a été ton parcours de vie ? 

J’ai toujours été très active, j’adore le sport et j’ai un peu touché à tout étant petite : gym, danse, foot, ski de fond, escalade… 

Mon père m’a appris très jeune à faire du ski et à découvrir les montagnes, autant en hiver, qu’en été. J’ai fait quelques cours de ski pour passer mes étoiles. Adolescente, j’ai découvert le snowboard avec mes potes, et ça a été le coup de foudre. 

Ensuite, je suis partie 5 ans à Bruxelles faire mes études de kinésithérapeute, bien loin des Alpes. Dès que j’ai eu fini, je suis rentrée à Annecy pour bosser et profiter des sports outdoor durant les week-ends.

Très vite, l’appel de la montagne raisonna en moi. J’ai donc changé mon mode de vie. Après 2 ans à Annecy, j’ai commencé la formation de monitrice de snowboard en Suisse, car elle n’existe pas en France. (Malheureusement aux yeux de l’ENSA, le diplôme pour enseigner le snowboard et le ski est le même. Malgré un niveau pro en snow, il faut donc pour enseigner le snowboard en France être très bon skieur, ce qui est problématique.)

L’hiver suivant, je deviens monitrice de snowboard à Verbier, et le reste du temps, remplaçante en tant que physiothérapeute à l’Hôpital cantonal de Genève.

J’ai commencé les compétitions sur le circuit du Freeride World Qualifier (FWQ) au même moment, sur le conseil d’une amie. Je ne connaissais pas du tout le milieu mais l’mabiance m’a tout de suite plu. Découvrir des nouveaux spots de ride, rencontrer des gens géniaux, aussi passionnés de freeride et d’aventures que moi, et ainsi repousser mes limites. Après 6 ans sur le circuit du FWQ à ne rien lâcher, je me qualifie enfin pour le Freeride World Tour (FWT) 2022.

 

3. Depuis quand pratiques-tu le snowboard ? Et pour quelles raisons ? 

J’ai commencé le snowboard vers l’âge de 14 ans. Par la suite et pendant mes études en Belgique, j’ai du mettre de coté le snowboard. Au total, ça doit faire 13 ans que je le pratique. J’avais plusieurs amis snowboarders, et à cette époque c’était le gros boom du snow. C’était beaucoup plus libre et créatif que la vision très racing que j’avais du ski. Ce que j’ai aimé, c‘est faire partie d’un crew, rider où je voulais et de la manière dont je voulais. 

 

4. Qu’est-ce que tu préfères dans ce sport ? 

C’est vraiment cette sensation de liberté totale, de vivre dans l’instant présent au milieu des sommets enneigés, loin des soucis. 

 

 

5. Quel est ton spot préféré pour rider ? 

 Je dirais que mon spot préféré est Verbier, en Suisse.

 

6. Tu as participé au FWQ. Quels ont été tes meilleurs résultats ?

J’ai fait quelques premières places à des FWQ 4*. Le niveau et la difficulté des compétitions sont classés grâce à un système d’étoiles 2* 3* 4*. 2* étant les plus faciles, 4* étant les plus dures. 

L’année passée,  j’ai fini 1ère à Nendaz, 1re et 2eme à Silvaplana. Un vrai moment de bonheur !

 

 

7. Quel spot a été le plus difficile techniquement et le plus impressionnant à rider ? 

La compétition la plus difficile a été à Silvaplana, car je ne connaissais pas du tout les faces. Je ne les avais jamais vu, ni rider, du coup ça a été plus compliqué pour le repérage.
La neige était dure (pour ne pas dire dégueulasse) et nous avions 2 compétitions en 2 jours qui se sont transformées par 2 compétitions en une journée avec une petite heure de repérage, car la veille, notre catégorie n’avait pas pu courir à cause des mauvaises conditions. Une journée très intense où il a fallu rester concentrée toute la journée, en plus de la fatigue de la veille… 

 

8. Tu vas maintenant passer dans la cour des grands et participer au FWT, Que ressens-tu ? Comment vas-tu aborder ces courses et les changements de niveau et d’engagement ? 

Je suis super contente d’avoir réussi à me qualifier pour le Freeride World Tour. Je vais retrouver plusieurs ami(e)s sur le circuit et j’ai hâte de rider avec elles. Je le prends un peu comme les 4* sur les qualifiers, c’est-à-dire découvrir des nouveaux spots, rencontrer des gens et me faire plaisir en faisant de mon mieux. 

 

9. Quel objectif tu t’aies fixé cette saison ? En terme de résultat et de run ? 

L’objectif principal, c’est de passer le cut pour me pouvoir me qualifier à nouveau l’année d’après sur le FWT. Cela correspond à faire un top 4 et aller rider la face mythique du « Bec des Rosses », lors de l’Xtreme de Verbier à la fin de la saison.

 

10. Quelle étape redoutes-tu le plus ? Quelle étape te fait rêver ? 

L’étape que je redoute le plus, c’est la première à Baqueira-Beret, en Espagne, parce que c’est une nouvelle face et je ne sais pas du tout à quoi m’attendre… Et celle qui me fait rêver, c’est l’Xtreme de Verbier bien évidemment ! 

 

 

11. As-tu fait une préparation physique spécifique pour cette saison qui s’annonce intense ? 

J’ai fait de mon mieux avec le boulot car je travaille en plus du snowboard, mais j’ai fait pu quand même m’entrainer beaucoup plus que d’habitude, ça, c’est sûr ! Je ne suis pas une grosse fan de fitness et de workout, alors heureusement que Lisa de Core Training Studio est là pour me motiver. Pour compléter mes entrainements, j’ai passé beaucoup de temps en montagne, mais aussi j’ai fait du wakeboard, du vélo de route, du yoga, du surf. Le principal étant de rester active et de se faire plaisir. 

 

12. Avant de terminer, quel serait ton conseil à quelqu’un qui rêve de se lancer dans l’aventure du FWQ, ou même FWT ? 

La plupart des compétitions sont filmées, il faut donc bien observer les runs des années précédentes, pour voir le niveau des riders ou analyser la façon dont les jury jugent…  Mais surtout n’oublie pas, fais toi plaisir, fais une ligne qui te parle et qui te plaît, peu importe les juges et les autres riders !  

 

13. Quel message aimerais-tu faire passer à la communauté GIRLS UP ?

Croyez en vos rêves, même les plus fous ! Ils vous mèneront vers de belles aventures, et si vous vous donnez les moyens avec un peu de patience, rien n’est impossible ! 

MON MANTRA : ne te compare pas aux autres, tu es unique, alors reste toi même.

Merci Tiph pour nous avoir partagé un bout de ton histoire et ton expérience de sportive passionnée.

Nous te souhaitons une belle saison pleine de réussite et de ride ! On a hâte de te suivre sur le FWT !

Pour suivre les aventures de Tiphanie, c’est par ici !

 

Les dates à retenir si vous voulez suivre les différentes étapes du FWT :

22-28 Janvier : Baqueira-Beret (Espagne)

30-05 Février : Ordino-Arcalís (Andorre)

12-17 Février : Kicking Horse Golden BC (Canada)

15-20 Mars : Fieberbrunn (Austria)

26-03 Mars : Xtreme de Verbier (Suisse)

 

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